‌Œil pour œil, sens pour sens

samedi 3 février 2018, par par Alexis Costeux

C’est dans un temple que je rentre,
une odeur de fumée fumante que j’entends,
une harmonie des sens que je sens.

Ils rentrent
Elle regarde
c’est l’assemblée que je voie. à travers ses yeux.
D’une voie intérieure sagement expulsée
D’un geste librement millimétré elle se meut.
D’un mouvement supérieur adroitement raffiné,
c’est d’un œil maladroit que j’appréhende l’espace.
Mais je suis porté dans cette atmosphère.
Dans cet espace vide qui devient sacré,
où l’invisible devient visible, lisible.
La maladresse de ses gestes d’une beauté frappante
me laisse sans voie ,sans voir.
L’univers sonore m’invite à fermer les yeux et à contempler de l’intérieur
cet espace maintenant vide de gestes.

Le son accentue le geste, le geste accentue l’espace
Disparition
Apparition
Disparition.

Myléne Benoit nous offre ici une pièce puissante, pleine de douceur.
Une sagesse japonaise ?
Sûrement la plus belle surprise de cette édition 2018 .

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