Carnet de bord : Vivat la danse
Vivat la danse 21ème édition du 25 janvier au 3 février 2018

(elle) retient

Débordements

1er février 2018 par Marie Pons
Olga de Soto explore la mémoire des corps. Elle recueille les voix des autres aux quatre coins du monde pour tenter de… de quoi d’ailleurs ? Il n’est pas question ici d’exposer le fruit de ses recherches mais de délivrer ce que ça lui a fait d’aller à la rencontre de tant de souvenirs, de visages et d’histoires. A partir de La table verte de Kurt Joos et de la mémoire des spectateurs qui ont vu la pièce, Olga tire des fils. Il y a quelque chose d’une tentative un peu désespérée, d’une (…) Lire la suite

(elle) retient Capter, (dé)livrer La voix...

1er février 2018 par Maude Zimmerli

(elle) retient

Capter, (dé)livrer
La voix comme articulation de la pensée
La voix comme propagation du passé
Répétez (re)tenez !

Possédée par Pythagore

31 janvier 2018 par Pascale Logié
Hier soir, un étrange sentiment me gagne. Pythagore m’a accompagnée toute la journée. Cela a commencé avec le remix de Pas grand-chose de Johann Le Guillerm où je récite de manière schizophonique le théorème de Pythagore en manipulant des bananes. S’ensuit la rencontre avec Diederik Peeters à la COOP du Lycée Gustave Eiffel. En chemin avec Marie, j’évoque le souvenir de mon père professeur de mathématiques qui a fait toute sa carrière dans cet établissement. Il était connu comme le loup (…) Lire la suite

Ce que je retiens

31 janvier 2018 par Pascale Logié
Elle, à la fois fragile et déterminée. Une posture ancrée au sol. Compacte et puissante. Chute, effondrement. Elle évoque Vincent, l’absence, la disparition, le manque. Elle incorpore sa danse à lui. Pour ne pas effacer sa danse, elle a un temps effacé la danse. Elle se souvient, de sa grand-mère, des mots perdus, des mots qui ouvrent l’espace. Elle note, depuis 1932 tous les noms des danseurs. Elle part pour mieux revenir… Force, puissance, sauts rageurs, tapes de pieds qui (…) Lire la suite

Elle (re)tient

31 janvier 2018 par Didier Motti
Olga de Soto commence par évoquer un ami absent, au moyen de l’incorporation d’une danse écrite pour lui. Voilà, le propos est posé : il est question d’utiliser son corps pour donner à voir, donner à entendre la mémoire. Le contexte de « la table verte » : un bébé, un projet, deux chemins. Les deux chemins parcourus, un autre bébé arrivé, elle nous emmène dans un troisième chemin : il ne s’agit plus de la pièce ni de la mémoire qu’en a conservé le monde - les corps en mouvement ouvraient (…) Lire la suite